Depuis des années, la parentalité est un thème récurrent dans mes écrits. Pour traduire cette expérience incroyablement riche, ses multiples facettes, les sentiments contradictoires ou ambivalents qu’elle peut générer, ses joies et ses difficultés, j’ai déployé diverses tentatives, aussi multiples dans ses contenus (scènes d’accouchements, de rapport à des enfants en bas âge comme à des adolescents) que dans ses formes littéraires : récits, théâtre dialogué, textes en forme de listes…
En espérant avoir le plaisir de vous rencontrer à cette occasion,
nous vous remercions d’avance de répondre à cette invitation
12h30-13h30 «Los emol», cours de Schwytzerdütsch. Picnic possible dès 11h30. Ruth Vouillamoz, 032 753 27 52, ruth.vouillamoz@bluewin.ch ; Lotti van Haarlem, 032 731 33 35
Ma
06.oct.
10h00-11h30 Danses du monde Isabelle Opan 032 725 38 90; 079 637 27 13
Je
01.oct.
18h30 Cinéma. LA VIE DES AUTRES – Inoubliable film allemand sur l’ex-Allemagne de l’Est. Sorti en 2006. Après la projection, picnic. Merci de consacrer un peu de temps à la remise en état de la salle. Inscriptions jusqu’au 28 sept. Edith Bourquin, 032 731 51 13
16h00-17h30 Thé au Passage. Lucienne Hool, 078 681 15 53 ou 032 753 58 47, lucienne.hool@net2000.ch
Je
03.sept.
10h00-11h30 Conversation allemande Annulé
Ma
01.sept.
19h30 Présentation des activités par les responsables. Monique Graf 032 751 44 46 famille.graf@bluewin.ch
Ma
01.sept.
12h30-13h30 «Los emol», cours de Schwytzerdütsch. Picnic possible dès 11h30 Ruth Vouillamoz, 032 753 27 52, ruth.vouillamoz@bluewin.ch ; Lotti van Haarlem, 032 731 33 35
Ma
01.sept.
10h00-11h30 Danses du monde Isabelle Opan 032 725 38 90; 079 637 27 13
La création du nouveau site internet du Lyceum est l’occasion de revoir les fondamentaux.
Ayant lu un intéressant article sur Constance Smedley et sa stratégie de création du Lyceum [1], je me suis exercée à mettre ses idées au goût du jour. Le management moderne base toute organisation sur des fondements « philosophiques » qui donne un esprit et une boussole dans la vie de l’organisation. On distingue la « vision », la « mission » et les « valeurs » communes aux membres de l’organisation. [2] les définit ainsi:
LA VISION La vision doit permettre » de mettre en évidence, en quelques phrases, l’idéal vers lequel se dirige l’organisation, » de donner une direction, une perspective d’avenir à long terme des engagements de l’organisation » de mettre en évidence « l’étoile » à laquelle l’ensemble des forces humaines œuvrant pour l’organisation se raccroche. Elle devrait donc être mobilisatrice et inspirante.
LA MISSION La mission représente la raison d’être de l’organisation, le cœur de ses activités, son core business. Elle doit permettre de répondre de manière très concrète à l’interrogation fondamentale « pourquoi l’entité a-t-elle été créée ? Où veut-elle aller ? ». La mission définit le rôle que l’association (ou la fondation) souhaite prendre en charge concrètement pour participer à l’atteinte de la vision.
LES VALEURS Les valeurs permettent quant à elles d’encadrer les différentes actions de l’organisation. Elles permettent de valoriser la démarche commune de l’organisation. Sans valeurs clairement identifiées, comment avancer ? Comment développer son image, sa réputation, son identité ? Elles représentent le cadre de l’action de l’organisation.
Adaptons cette optique à notre Lyceum:
Vision
La vision du Lyceum club international est de contribuer à la construction d’un monde plus juste et équitable, où les trésors culturels sont préservés et portés à la connaissance de tous, et où les jeunes talents sont mis en valeur. Il veut promouvoir la paix en développant l’amitié partagée au-delà des frontières autour d’intérêts communs.
Mission
le Lyceum club international est un espace pour toutes les femmes intéressées par les arts, les lettres et les sciences. Elles y trouvent l’occasion de développer leurs intérêts dans un esprit d’amitié, aussi bien au niveau local qu’au niveau international.
Par ses conférences et concerts publics, le Lyceum contribue à l’offre culturelle de la cité.
Les Lycéennes se retrouvent aussi au club pour des moments festifs, repas, sorties et voyages, ainsi que pour de nombreuses activités culturelles proposées par les membres du club elles-mêmes.
En offrant une tribune aux jeunes talents, elles participent à la création d’une société plus juste et équitable.
Valeurs
Partage : Les Lycéennes donnent bénévolement de leurs compétences pour créer l’offre du club.
Amitié : Le club est un lieu où chacune est accueillie et appréciée.
Ouverture : Par ses manifestations publiques, le club s’ouvre sur la cité.
Soutien aux jeunes talents : Que ce soit dans la musique, la littérature, les beaux-arts ou les sciences, le Lyceum organise des événements publics avec de jeunes talents.
Qu’en pensez-vous? N’hésitez pas à laisser un commentaire!
[1] “A World Fellowship”: The Founding of the International Lyceum Club for Women Artists and Writers. Grace Brockington. Conférence à l’occasion du 100e anniversaire du Lyceum club international, Basel, 2004.
[2] Comment gérer avec succès votre organisation sociale, culturelle ou sportive. Guide pratique de management en 88 conseils. Rédigé par Sonya Martin Pfister, avec la collaboration de Laurence Levrat-Pictet. FONDATION ARCANUM Editeur, Booster Bridge, Genève. Édition révisée, Avril 2017.
« Il était dans les choux. Si cette ‘ mauvaise herbe ‘ ne lui avait pas coupé l’herbe sous les pieds, s’il avait pu couper le mal à la racine, jamais il ne se serait retrouvé à faire le poireau, à trembler comme une feuille … Il s’était fait planté, avec en plus une gueule de bois de derrière les fagots, alors qu’il voulait juste mettre un peu de beurre dans les épinards, vendre sa salade. Mais comme c’était un vrai cœur d’artichaut, plutôt que de verser des larmes de crocodile, ou pire risquer de se faire embarquer dans le panier à salades, il décida de prendre la clé des champs … il trouverait bien quelqu’un d’autre à qui la faire à l’oseille ! Et il n’y aura pas de lézard cette fois ! Sacrebleu, il n’était pas un cornichon quand même ! »
Dès le 16e siècle, les tables de jeu se couvrent de vert et plus tard le français qualifiera de « langue verte » le jargon utilisé par les joueurs. Et plus tard encore, par extension, cette langue verte s’appliquera aussi aux différents argots, devenant ainsi une langue triviale et quelque peu grossière …
Ces temps sont propices à la lecture. Récemment j’ai feuilleté dans un livre superbe et lu l’histoire de la Gesellschaft der Musikfreunde, fondée en 1812.Elle aussi a vécu des moments difficiles avec des fermetures forcées et pertes de revenus. A l’époque la réaction des autorités était très différente.
Alors je me suis dit, ça serait peut-être intéressant de vous raconter un peu l’histoire de cette prestigieuse société.
Avec mes meilleures pensées,
Barbara S
Alles schon mal dagewesen
1812 setzen 507 Musikfreunde und Musikfreundinnen in Wien ihre Unterschrift auf eine Absichtserklärung zur Gründung eines Dilettantenvereins, der 1814 seine Statuten formuliert und sich «Gesellschaft der Musikfreunde des österreichischen Kaiserstaates» nennt. Als Protektor wird Erzherzog Rudolph gewonnen, der Bruder des regierenden Kaisers Franz I., und grosser Förderer von Ludwig van Beethoven.
Hauptzweck des Vereins ist «die Emporbringung der Musik in allen ihren Zweigen», dazu gehören
Der Verein hat zunächst noch kein eigenes Haus. Die Konzerte, mit einer kleineren Anzahl von Mitwirkenden, werden in verschiedenen Sälen gegeben, die grossen, sogenannten Gesellschaftskonzerte, in den Redoutensälen und der Winterreitschule der kaiserlichen Hofburg. Die Mitglieder von Orchester und Chor waren, wohlgemerkt, Dilettanten, also Liebhaber, aber auf hohem Niveau. Die dargebotenen Werke wurden jedoch immer anspruchsvoller und so lud man professionelle Musiker zum Mitspielen ein. Dies waren hauptsächlich Musiker des Orchesters der Wiener Hofoper, welche wiederum 1842 ihren eigenen Verein gründeten, den «Verein der Wiener Philharmoniker».
Die Gesellschaft der Musikfreunde belebt das Wiener Musikleben. Zum 25-jährigen Jubiläum 1837 findet ein grosses Musikfest statt. Mehr als 1000 Mitwirkende führen Haydns Oratorium «Die Schöpfung» auf.
1839 kommt Händels Oratorium «Paulus» zur Aufführung. Robert Schumann ist anwesend und bewertet die Gesellschaft mit Bestnoten: «Diese ist ein höchst ehrenwerter Verein, in dem sich in neuerer Zeit ein sehr frisches Leben entwickelt hat». Auch dem Wiener Publikum streut Schumann Rosen: « Als ich am Schluss das Publikum schätzte, war es so vollzählig da wie am Anfang, und man muss Wien kennen, um zu wissen, was das heisst: Wien und ein dreistündiges Oratorium haben bisher in schlechter Ehe gelebt, aber der Paulus brachte es zustande…»
1847 wird Mendelssohns «Elias» angesetzt, der Komponist selbst soll die künstlerische Leitung dieses Gesellschaftskonzerts in der Winterreitschule übernehmen. Doch Mendelssohn stirbt überraschend 10 Tage vor der Aufführung. Das Musikfest mutiert zum Trauerfest. Alle 1000 Mitwirkenden und ein Grossteil des Publikums erscheint in Trauerkleidung. Noch ahnt niemand, dass diese Kundgebung zugleich auch einen Schlusspunkt unter die musikalischen Aufführungen in der Winterreitschule setzen wird.
1848 – das Revolutionsjahr. Während neun Monaten sind ab 2. April alle öffentlichen Konzerte verboten, und ab Juni muss auch der Lehrbetrieb des Konservatoriums auf behördliche Anweisung eingestellt werden. Es brechen düstere Zeiten an: unterstützende Mitglieder springen ab, wohl aus Angst vor eventuellen Repressalien. Künstler erhalten keine Aufträge mehr. Die Einnahmen bleiben aus.
Man beschliesst, ein Ansuchen um finanzielle Unterstützung an das zuständige Ministerium zu stellen. Doch die Antwort fällt negativ aus, nicht ohne eine Prise Zynismus:
«Der hohe Ministerrat geht von der Ansicht aus, dass zur Gründung und Leitung gerade solcher Institute der Gemeinsinn und die freie Tätigkeit der Staatsbürger vorzugsweise geeignet und berufen seien, und dass die politische Freiheit vielmehr dazu führen soll, diesen Gemeinsinn zu beleben, als die Sorge für alle Interessen der Regierung aufzulasten.»
Will heissen: Die Bürger in einer bürgerlichen Gesellschaft sollen ihre blutig erkämpften Rechte gefälligst auch nützen und nicht die Obrigkeit anrufen.
Das ist die Retourkutsche der in Bedrängnis geratenen Verwaltung nach 1848. Die Monarchie war schwer erschüttert worden. Metternich wurde verjagt, Kaiser Ferdinand I. übergab die Regierung seinem Neffen Franz Josef. ( Das Haus Habsburg vermied die Bezeichnung Abdankung.) Die Monarchie konnte gerettet werden. Eine vorsichtige Liberalisierung hielt Einzug.
Ende des Jahres 1849 ist die Lage für die Gesellschaft der Musikfreunde so ernst, dass sogar über die Auflösung des Vereins diskutiert wird. Doch es setzen sich die Gremien durch, die der Überzeugung sind, dass die Gesellschaft unter allen Umständen weiterleben muss. Man gründet ein Hilfskomitee und beschliesst, dass die «grossen Gesellschaftskonzerte» in Zukunft nicht mehr durch Amateure, sondern durch ausgebildete Künstler auszuführen seien. Man bestellt auch einen artistischen Direktor, Josef Hellmesberger. Dieser hat seine Ausbildung am Konservatorium der Gesellschaft erhalten, ist ein aussergewöhnlicher Geigenvirtuose, wird 1. Konzertmeister an der Hofoper und schliesslich deren Kapellmeister. Unter seiner Leitung werden die Konzerte, bislang eine bunte Mixtur, in die Richtung gebracht, wie wir sie heute kennen.
1854 findet die Traumhochzeit zwischen Franz Josef und Elisabeth statt. Die Musikfreunde überreichen als Geschenk eine Kassette mit Musikhandschriften von zeitgenössischen Komponisten. Das soll nicht ohne Folgen bleiben. Franz Josef wird 1856 selbst Mitglied bei der Gesellschaft und spendet 1000 Gulden aus seiner Privatschatulle. Mitglieder des Erzhauses und andere hochgestellte Persönlichkeiten treten dem Verein bei. Karl Cerny, der grosse Pianist und Klavierpädagoge hinterlässt der Gesellschaft ein Viertel seines beträchtlichen Vermögens. Die Hungerjahre sind vorbei.
1862, zum 50jährigen Jubiläum, ertönt in Anwesenheit des Herrscherpaares Händels Messias. Es gibt allen Grund zu jubeln und euphorisch in die Zukunft zu blicken. Anlässlich des Festbanketts, das von Johann Strauss und seiner Kapelle musikalisch gestaltet wird, verspricht Staatsminister von Schmerling ein Baugrundstück. Ein Jahr später ist es so weit. Zwischen Karlskirche und der im Bau befindlichen Ringstrasse kann auf 1.700 m² das lang ersehnte eigene Konzerthaus errichtet werden.
Der Architekt Theophil Hansen erhält den prestigeträchtigen Auftrag. Er hat Studien in Griechenland absolviert und kennt die Geheimnisse antiker Amphitheater. 1870, also vor 150 Jahren, kann das Gebäude, kurz Musikverein genannt, eingeweiht werden. Die Akustik des Goldenen Saals gilt bis heute als unvergleichlich. Sie ist das Ergebnis einer ausgeklügelten Konstruktion. Der hohle Holzboden und die von oben herabgehängte Decke schwingen mit und tragen wesentlich zur hervorragenden Akustik bei. Die reiche Gliederung des quaderförmigen Saales, mit den Balkonen, der Kassettendecke und dem Spalier der Karyatiden, ermöglicht es, dass die Schallwellen vielfach gestreut werden und dadurch «weich» im Ohr landen.
Finanziert wird der Bau durch einen Kredit, Zuwendungen von Freunden und Mitgliedern und durch 50% der Erträge zweier Staatslotterien! Diese treten also schon damals als Förderer kultureller Einrichtungen auf.
Auch die Statuten werden geändert. Man schafft Anreize für finanzielle Unterstützer, die als Stifter oder Gründer eingestuft werden und Vorrechte geniessen.
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Und wofür wird dieser Meisterbau nun benützt? Für die jährlichen sechs bis sieben ordentlichen und ausserordentlichen Gesellschaftskonzerte, für die in unregelmässiger Folge gegebenen Konzerte des Konservatoriums und für die sogenannten Künstlerabende, die sowohl ein musikalisches wie auch ein gesellschaftliches Ereignis sind. Diese beginnen mit Musikdarbietungen auf höchstem Niveau und enden mit Tanz! Das sind also die Eigenveranstaltungen der Gesellschaft der Musikfreunde in ihrem neuen, grossen Saal.
Doch noch im selben Jahr entschliessen sich die Wiener Philharmoniker, ihre selbst veranstalteten Abonnementkonzerte vom Kärntnertortheater in diesen zu mietenden Saal zu verlegen. Eine Tradition, die bis heute ununterbrochen anhält.
Konzertdirektionen mieten den Saal für bei ihnen unter Vertrag stehende Künstler.
Auch die Strauss-Kapelle entdeckt den Saal für sich und veranstaltet dort regelmässige Konzerte.
Weitere wichtige Mieter sind auch die Ballveranstalter. Die Balltradition wird heute vom Ball der Wiener Philharmoniker und dem Techniker Cercle fortgeführt. Das sind die zwei nobelsten Bälle in Wien neben dem Opernball.
Zu erwähnen wäre noch, dass das Konservatorium für einen privaten Verein zu gross wird. 1909 wird es der öffentlichen Hand übergeben und heisst nun K.K. Akademie für Musik und Darstellende Kunst. ( heute ohne den Zusatz K.K. – Kaiserlich-Königlich ).
Unterm Dach, über dem Künstlerzimmer der Dirigenten, ist Wiens musikalische Schatzkammer untergebracht: das Archiv der Gesellschaft der Musikfreunde mit ihrem unschätzbaren Bestand an Autographen und Nachlässen, wie denen von Erzherzog Rudolph, Johannes Brahms, Ludwig von Köchel und Anthony van Hoboken.
Nikolaus Harnoncourt hat das Archiv als eine seiner Arbeitsstellen betrachtet. Otto Biba, der langjährige Leiter des Archivs erzählt: «Nie vergessen werde ich eine Probe zu Schuberts Vierter Symphonie mit den Wiener Philharmonikern im Grossen Musikvereinssaal, bei der es zu einer Diskussion über eine ganz bestimmte Holzbläserstelle kam. Ein Anruf, ob ich noch hier sei. Und kurz darauf studieren Harnoncourt, der Orchestervorstand, der Konzertmeister und einige Holzbläser genau diese Stelle in Schuberts Partiturautograph.»
Zweimal noch wird eine Sperre aller Wiener Konzertsäle verordnet: 1917, während des 1. Weltkrieges und 1918, als die Grippeepidemie das öffentliche Leben lahmlegte.
Am Ende des 2. Weltkrieges konnte das Haus einige Zeit nicht bespielt werden, da eine Bombe das Dach beschädigte, im Inneren des Hauses aber, wie durch ein Wunder, nicht explodierte.
Am 16. September 1945 wird der renovierte Grosse Saal mit einem Festkonzert wiedereröffnet. Es spielen die Wiener Philharmoniker unter der Leitung von Josef Krips Schuberts «Unvollendete» und die Siebte Symphonie von Anton Bruckner.
Und nun wurde am 9. März 2020 zum dritten Mal in der Geschichte des Vereins auf behördliche Anordnung das Veranstalten öffentlicher Konzerte wegen der Ausbreitung von COVID-19 untersagt. Ab Sonntag, 7. Juni 2020, soll der Betrieb wieder langsam anlaufen, unter strengen Regeln. Wie man dem Programm entnehmen kann, spielen um 11 Uhr die Wiener Philharmoniker vor «Geschlossener Gesellschaft» und am Abend gibt Daniel Barenboim einen Beethoven-Klavierabend vor 100 Besuchern. An den weiteren Tagen sind die Konzerte bereits ausverkauft oder es gibt eine Warteliste.
Wird die Gesellschaft der Musikfreunde die öffentliche Hand um finanzielle Unterstützung wegen der erlittenen finanziellen Einbussen bitten? Wenn ja, wie wird diese entscheiden?
Darüber wird sicher zu gegebener Zeit in der Presse berichtet.
p.s.
214 Namen befinden sich auf der Liste der Ehrenmitglieder der Gesellschaft der Musikfreunde, so ungefähr alle, die Rang und Namen haben und hatten in den letzten, nunmehr 208 Jahren, darunter 8 Frauen! Sie waren überwiegend Mäzeninnen wie etwa die Fürstin Pauline Metternich und die russische Grossfürstin Maria Pavlowna. Die einzige Musikerin in der Liste ist Clara Schumann, an deren Büste man vorbeikommt, wenn man den linken Aufgang zum Grossen Saal im Musikverein benützt.
L’envie de me pencher sur l’histoire de la couleur, son symbolisme, ses interprétations, ses techniques de fabrication, ses applications, et toutes les croyances et superstitions qui y sont liées, me taraude depuis longtemps déjà. Alors, inaugurer cette section consacrée aux beaux-arts par une chronique de la couleur m’a semblé adéquat, tant celle-ci est importante, par sa présence ou par son absence, dans les arts visuels.
Une raison plus personnelle m’y incite également. La couleur m’a toujours accompagnée.
Dans mon cerveau de synesthète, elle est là depuis toujours, omniprésente, se révélant dans les sons, dans les rêves, dans les écritures, dans chaque pensée qui me traverse. Elle peut être envahissante, et perturber même, par son flot constant et de façon tout à fait paradoxale, l’accès à ma propre créativité d’artiste peintre ! Le choix d’une couleur à appliquer sur la toile se révèle souvent long et compliqué, tant elles sont nombreuses à se bousculer pour y participer !
Bien loin de considérations hautement scientifiques, pour lesquelles je ne suis pas qualifiée, je vais vous inviter à vous balader dans les recettes, superstitions, traditions, étymologies, croyances, et chez quelques peintres qui ont très bien su illustrer notre couleur du moment. Cela ne pourra se faire en un seul épisode, alors j’espère vous intéresser suffisamment pour vous donner envie de revenir sur le blog.
Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte du vert. Pourquoi le vert ? Disons qu’il s’est imposé. Ce printemps, que ce soit en confinement ou en déconfinement, on n’a pas pu ne pas le remarquer ! Il est partout, dans les champs, les forêts, les jardins, les parcs, les bordures, et en plus, il est d’une vitalité insultante ! Insultante pour nous qui ne pouvions souvent l’appréhender que par petites doses … petites doses, oui, mais tellement vivifiantes ! Et puis, parler du vert au printemps, c’est comme évoquer la cannelle en décembre, ou la courge en novembre, c’est une évidence !
Le vert de la nature … Cela semble un concept inattaquable ! Et pourtant, jusqu’au Moyen Age, la couleur verte n’était pas du tout associée à la nature, parce que celle-ci se définissait uniquement par les quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre ! En Occident, on doit attendre l’époque romantique (fin 18e – milieu du 19e siècle environ) et un certain goût pour l’orientalisme (en référence à l’islam primitif, c’est-à-dire à l’étendard vert du prophète Mahomet) pour véritablement associer vert et nature.
Vivifiants, disions-nous ! Voilà le mot clé. Vert, issu du latin viridis, vert, verdoyant, jeune, frais, vigoureux, et de virere, être vert, affirmant ainsi le lien du vert à la verdeur ; il semblerait même qu’on puisse établir un lien avec le latin, vir, homme … Etre encorevert … Tous qualificatifs qui indiquent un rapport très fort entre cette couleur et la vie !
Et pourtant, tel Janus, notre vert à deux visages. Disons surtout que l’humanité, au travers de superstitions, d’absence de connaissances scientifiques, lui a imposé ces deux visages, qui sommeillent encore à quelque part dans notre inconscient collectif.
Aux origines du vert
C’est dans les difficultés liées à l’obtention du vert, soit pour les teinturiers, les enlumineurs et les peintres, qu’il faut chercher la source de toutes les superstitions et de la mauvaise réputation du vert. La nature, pourtant si généreuse en verts lumineux, profonds, éclatants, ne l’est plus autant quand il s’agit d’en extraire les colorants qui participent à sa beauté ! Jusqu’au 17e siècle environ, les pigments extraits des végétaux, tels la fougère, les feuilles de bouleau ou de frêne, l’ortie, le plantain, le jus de poireau, etc., de même que ceux extraits des minéraux, tels que la malachite pilée, les terres vertes (des pigments minéraux naturels de teinte verte, constitués de différents composés silicieux et d’autres minéraux), ont été quasiment les seules sources de « vert » pour les teinturiers, les enlumineurs, les peintres. Ces verts ne donnaient pas satisfaction : ils étaient fades, délavés, et très instables car peu résistants à la lumière et aux lessives.
Bien sûr, on connaissait déjà la fabrication du vert-de-gris, obtenu par trempage de plaques de cuivre dans de l’acide ou du vinaigre. On sait par exemple que les Romains avaient largement utilisé cette technique dans les peintures murales de Pompéi, Lyon, entre autres. Ils trempaient leurs plaques de cuivre dans la fermentation du vin ! Mais c’est surtout dès le 17e siècle que l’on utilisa cette technique, qui donnait il est vrai de meilleurs verts. Mais elle s’avéra également avoir une action corrosive en attaquant les couleurs voisines ou leur support ! On pense aussi que depuis très longtemps déjà, peintres et teinturiers, peu satisfaits des résultats obtenus par les méthodes traditionnelles, ont cherché à produire du vert en mélangeant du jaune et du bleu. Une hérésie en regard des lois et des traditions ! Méthode faite donc « sous le manteau », car beaucoup de mesures contraignantes étouffaient le travail des teinturiers : par exemple celle qui interdisait à un teinturier de rouge de teindre quoi que ce soit en bleu ! Il fallait des licences pour tout ! On avait une aversion pour les mélanges, aversion héritée de la culture biblique qui imprégnait toute la sensibilité médiévale. Mêler, brouiller, fusionner ? C’était vu comme des opérations infernales parce qu’elles enfreignaient l’ordre et la nature des choses voulues par le créateur ! D’où la crainte et la suspicion éveillées par les forgerons, alchimistes, apothicaires, teinturiers, eux qui trituraient à longueur de temps la matière … Il était donc difficile, matériellement parlant, de faire se rencontrer le jaune et le bleu !
Pourtant on a trouvé moult traités de peinture ou recueils de recettes, appelés « réceptaires », destinés aux peintres, aux enlumineurs, certains même écrits par les peintres eux-mêmes ! Mais bien peu d’entre eux utilisaient ce qu’ils préconisaient, tel Léonard de Vinci, qui avait produit un traité de peinture très complet, mais qui n’appliquait en rien ce qu’il proposait !
Il est donc très difficile de dire exactement de quand date l’apparition d’un vert issu du mélange jaune-bleu. On peut dire sans vraiment se tromper que dès le 14e siècle, en parallèle aux méthodes officielles, dans le secret de leurs ateliers, par expérimentations et tâtonnements, nombre sont ceux qui ont cherché à obtenir des verts par le biais de ce mélange.
Ce sont les 18e et surtout 19e siècles qui ont apporté la découverte de pigments verts et de colorants synthétiques, qui ont rapidement remplacé les pigments et les colorants minéraux et végétaux utilisés précédemment. Ils étaient bien sûr plus stables et brillants, mais certains contenaient des niveaux élevés d’arsenic, et ils ont été finalement interdits !
On pense que cet arsenic, abondamment utilisé dans les teintures d’étoffes pour vêtements et tentures, a pu être à l’origine de l’ « empoisonnement » de Napoléon à Sainte-Hélène. L’arsenic est inodore et s’évapore très vite dans des conditions d’humidité …
Les aléas de sa fabrication, alliés aux croyances et contexte social de certaines époques, vont façonner ce double visage, cette ambiguïté liée au vert, dont je vais parler, dans la prochaine chronique.
Les musées ont rouvert leurs portes le 11 mai. Notre section Lettres et Sciences Humaines avait programmé pour le 12 mai une visite guidée de l’exposition « Le mal du voyage » au Musée d’Ethnographie. Si les visiteurs sont les bienvenus, les visites guidées n’ont malheureusement pas lieu actuellement. Mais ce n’est que partie remise, une autre date de cet événement sera fixée ultérieurement.
Et si dans l’intervalle, à défaut d’en apprendre plus sur « Le mal du voyage », nous parlions du « virus du voyageur » ? Une chose est claire, ce n’est pas une maladie « mortelle ». Vous en connaissez peut-être vous-même les symptômes : C’est cette sensation de liberté accrue à chaque voyage, à chaque découverte. Ce ressenti d’un manque, d’un besoin viscéral de bouger. Un sentiment qui diffère de celui d’une personne qui aime simplement voyager.
C’est ressentir cette fébrilité immédiate au contact de l’ambiance à l’entrée de l’aéroport. La certitude de prendre l’avion comme on prend le bus. Être physiquement là mais l’esprit déjà ailleurs. L’appel du large, de la nouveauté, la soif de découvrir et de nous découvrir.
C’est jouir, dès que l’avion décolle, de tout ce qui se présente à nos yeux d’incroyablement beau et de grand à travers le hublot. La vue d’en haut est un pur moment de magie.
C’est rencontrer d’autres voyageurs, des personnes de cultures différentes, s’émerveiller devant des paysages différents et sentir des odeurs différentes de chez nous. C’est photographier des endroits insolites, s’arrêter, sourire et remercier la vie.
Être porteur du « virus du voyageur », c’est aussi se sentir en vie !
Hello and welcome to the virtual world ! If you are not already submerged by books, movies, blogs, websites etc… here are a few suggestions that might interest you.
Book Passage Conversations with Authors
This is a live interview with authors in a lovely bookshop in Mill Valley, California. You can listen at any time for two weeks after the live interview ; you just need to register (free) and then watch the interview when you like. Recently I have listened to Isabel Allende and Colum McCann, both highly interesting. I’d really like to read Colum McCann’s new book Apeirogon about two men who lost their daughters, one Jewish and one Palestinian. Their shared grief created a strong bond of friendship between them.
British Institute of Florence Library Cultural Programme Wednesday evening talks :
you can listen to these talks on Wednesdays at 6 pm (or later online) by registering (free). So far I have listened to two talks about the architecture, history and art in Florence. On April 29 I enjoyed listening to Helen Farrell speak about the pandemic in Florence and the way people have learned to adapt. The audience can ask questions at the end. I enjoy the feeling of « being » in the British Institute in Florence, looking out the window at the Arno and seeing the people who live there now.
I found a fantastic series of lectures on art history on youtube. I have listened to several modules, each based on a different artist or group of artists. Here is the link to module 8 on Giorgione and Bellini . You can choose other modules easily.
Operas
I watched the ballet Nutcracker at the Zurich opera house and was delighted by the costumes, the music, the choreography. There will be a number of operas online available to stream on certain dates :
The MET also has nightly operas online. So far I have only managed to watch the Gala evening when opera singers performed from their living rooms all over the world. An amazing experience !
Take a look at all the operas scheduled for this week :