Un écosystème collaboratif pour l’Innovation sociale et la durabilité
Mardi 3 décembre 2024 19h30, local du Lyceum Club
Morli Mathys, cofondatrice et directrice du Hub Neuchâtel, vous invite à explorer un espace collaboratif unique dédié à l’innovation sociale et au développement durable. À travers une gouvernance distribuée et des initiatives inclusives, le hub connecte entrepreneur.e.s, créatifs et professionnel.le.s pour favoriser des projets ayant un impact positif sur la société et l’environnement.
Venez découvrir comment cet écosystème dynamique soutient l’émergence de solutions durables au cœur de Neuchâtel.
Samedi 23 novembre 2024, 17h30, local du Lyceum Club
Pour la première fois en Suisse !
Julia Tsenova, née le 30 juillet 1948 à Sofia, décédée le 11 avril 2010, à l’âge de 61 ans, à Sofia, est une compositrice bulgare. Elle était l’une des seules compositrices de sa génération en Bulgarie. Les compositions de Julia Tsenova sont principalement symphoniques ou pour ensembles de chambre, bien que la musique pour chœur, la musique scénique et la musique de jazz complètent son profil de compositrice de genre polyvalent. Son style musical spécifique est immédiatement reconnaissable à son caractère inattendu et à ses moyens d’expression contemporains, qui atteignent les limites de la difficulté dans l’utilisation non standard des instruments. Ses œuvres, sans être programmatiques, suivent leur propre évolution dramaturgique et font preuve d’une grande souplesse d’idées. Site : www.juliatsenova.com
Interprètes
Kristina Sandulova est née en 1978 à Sofia, en Bulgarie. À l’âge de cinq ans, elle commence à étudier le piano, d’abord avec sa mère, prof. Julia Tsenova, puis à l’école de musique de Sofia. À l’âge de six ans, elle se produit pour la première fois au Palais national de la culture (NDK). En 1997, elle poursuit sa formation au conservatoire « Pancho Vladigerov » de Sofia avec le prof. Stella Dimitrova-Maistrova. En 2001, elle reçoit une bourse de la fondation Labberte à Glimmen afin de poursuivre sa formation au Conservatoire Prins Klaus de Groningen, aux Pays-Bas. Elle y a étudié avec Paul Komen et obtenu sa licence. Elle a ensuite poursuivi ses études en suivant une spécialisation de deux ans en musique contemporaine auprès de Geoffrey Madge au Conservatoire royal de La Haye. En 2008, elle a obtenu le diplôme de Master of Music du Conservatoire d’Utrecht, où elle a étudié avec Klára Würtz, élève de Zoltán Kocsis.
Depuis septembre 2011, elle organise la série de concerts « Julia Tsenova Music & Arts Tribute », dédiée aux interprètes de musique et d’autres formes d’art, y compris le théâtre, la performance scénique et la danse moderne.
Klara Khomskii est la petite-fille de la compositrice Julia Tsenova et la fille de la pianiste Kristina Sandulova. Elle se produit sur scène depuis l’âge de 4 ans (Autriche, Bulgarie, Allemagne, Pays-Bas et Royaume-Uni). Klara a étudié avec Ruzha Semova, Brigitte Bauer, Olga Hoteeva, Marta Liebana et elle étudie actuellement avec Nino Gvetadze au conservatoire d’Amsterdam dans le cadre d’un programme spécial pour jeunes talents.
Contrebassiste et interprète interdisciplinaire de renommée internationale, Irina-Kalina Goudeva étudie avec T. Toshev au Conservatoire d’État bulgare à Sofia et avec F. Petracchi au Conservatoire supérieur de musique de Genève (Premier Prix de virtuosité en 1993). Elle est lauréate de plusieurs prix de divers concours nationaux et internationaux. Elle se produit en tant que soliste et chambriste en Europe, Scandinavie, Amérique du Sud, Cuba, Australie et États-Unis. Ex-contrebasse solo de l’Orchestre du Théâtre royal de Danemark, Irina-Kalina Goudeva est fortement inspirée par la musique de chambre. Ses goûts éclectiques et ses intérêts artistiques cosmopolites lui permettent de s’engager dans des projets qui vont au-delà des limites stylistiques. Son vaste répertoire musical s’étend de la Renaissance et du baroque, au tango moderne, au jazz et à la musique électroacoustique. Site: www.ikana.info
Musicienne interprète, compositrice et musicologue, Veneziela Naydenova a défendu sa thèse de doctorat en musicologie consacrée à la musique vocale et scénique d’Edison Denisov (1929-1996) à l’Université de Fribourg. Ses recherches portent sur la musique contemporaine et la dramaturgie d’opéra.
Veneziela Naydenova écrit des compositions pour voix et instrument solo, de la musique de chambre, des pièces chorales et des arrangements.
Elle enseigne au Conservatoire de musique neuchâtelois et à la Haute école de musique de Genève-Neuchâtel.
Engagée au service de la culture, Veneziela Naydenova assume la direction artistique de différents projets musicaux.
Membre du Lyceum club, elle est responsable de la section Musique du Lyceum club de Neuchâtel.
Musique de Julia Tsenova (1948-2010), compositrice bulgare Four Prayers for piano (1999) Kristina Sandulova Prayer for the holy cross, Prayer for the sigh Shopp dance (1998) pour piano à quatre mains Kristina Sandulova, Yurii Khomskii Indian Song pour contralto Irina-Kalina Goudeva Positions (2009) pour contrebasse et piano Irina-Kalina Goudeva, Veneziela Naydenova Poli Jazz et Jazz songs Klara Khomskii Triptyque pour clavier (1996) Veneziela Naydenova Menada (2005) pour voix et contrebasse Irina-Kalina Goudeva Musica solitudinis (1997) pour piano solo Kristina Sandulova
En collaboration avec les associations Musique au choeur (Neuchâtel) et Concordia Festival pour Musique et Art (Sion).
Prix des billets
Adultes: CHF 20.- Lycéennes: CHF 15.- Jeunes en formation: entrée gratuite Responsable de section «Musique» du Lyceum Club de Neuchâtel: Veneziela Naydenova, tel +41 79 722 45 73
Monique Volery, soprano Yvan Tschopp, clarinette Veneziela Naydenova, composition et piano
Au programme
Œuvres de V. Naydenova
Biographie
Veneziela Naydenova compose pour instruments solistes, chœur et ensembles de musique de chambre. Elle a aussi réalisé des nouvelles orchestrations de l’opéra Le Chalet d’A. Adam, du Laudate dominum de Mozart, ainsi que divers arrangements, notamment de transcriptions de chants orthodoxes.
Une performance qui propose une expérience inédite
Section Beaux-Arts Jeudi 26 septembre 2024, 19h30, local du Lyceum Club
Conversations sans titres Une création transdisciplinaire : Musique composée par Carole Battais Inspirée des peintures de colette b. Mise en images vidéo de Zoé Gronchi
Colette Eigenheer-Bourquin (colette b) vit à Neuchâtel. C’est une artiste active dans notre région depuis de nombreuses années. Elle a présenté des expositions aussi bien en Suisse qu’à Paris et Bruxelles. En 2022 un livre (édité aux éditions du Griffon) et intitulé « colette b, En chemin… » , retrace son parcours artistique. Elle aime résumer sa biographie par ce court extrait : « Champs de couleurs. De silence et de lumière. Monochromes. Quête permanente de l’essentiel. Quête du retour, une nostalgie à retrouver l’essence. » C’est ce qui fonde toute la démarche créative de colette b. (extrait du texte de Valérie Maire, exposition Galerie Couteron Paris , juillet 2012)
Carol Battais vit à Neuchâtel. Elle a fait ses études professionnelles de piano à Lausanne. Elle a enseigné au conservatoire de Neuchâtel. Une année passée au Brésil lui a donné le goût de l’improvisation, les musiques du monde et du jazz qu’elle pratique actuellement en priorité. Le rythme du montage vient se caler sur les compositions musicales de Carole Battais, formant ainsi la clé de voûte d’un parcours audiovisuel riche en découverte où se mélangent musique, peinture et vidé
Zoé Gronchi vit à Lausanne. Elle a étudié à la HEAD de Genève et a obtenu son Bachelor en Arts Visuels. La vidéo est son médium de prédilection. Travailler avec Carole Battais et colette b lui ont permis d’enrichir sa pratique vidéo, de la penser autour d’autres oeuvres. Le challenge pour elle, a consisté à faire le pont entre les peintures et la musique en mettant en mouvement les tableaux sur un tempo particulier, et à animer des images fixes en proposant une déambulation picturale qui suit la progression de la musique à travers des mouvements de caméras et un montage particulièrement travaillé.
Mardi 14 mai 2024, 16h-17h30 au local du Lyceum Club
Enseignante au Lycée Denis-de-Rougemont, Sandra Mattsson est une photographe animalière originaire du Val-de-Ruz. Elle se passionne très tôt pour l’ornithologie et a élargi au fil du temps ses intérêts à l’ensemble de la faune sauvage puis des paysages et de la botanique. Cette passion lui a permis de réaliser à quel point le règne animal se révèle fragile. Par conséquent, elle a entrepris diverses actions pour le protéger à son échelle.
Par exemple, elle a notamment aménagé son jardin afin d’y favoriser la biodiversité, construit des maisons à hérissons, fixé des nichoirs et créé des bassins d’eau. L’éthique est au cœur de son travail. C’est la raison pour laquelle elle présente aujourd’hui les moyens d’approcher les animaux sauvages de la région sans les déranger. Cette démarche lui permet de saisir des clichés montrant les comportements authentiques de la faune.
Entrée
Chapeau à la sortie afin de soutenir Sandra dans ses projets.
Organisation
Responsables de section « Beaux-Arts » du Lyceum Club de Neuchâtel: Laure-Anne Benz, tél. 079 437 59 72 et Anne-Catherine Hubleur, tél. 076 443 25 02
Conférence de Veneziela Naydenova, Docteure en musicologie
Mardi 16 avril 2024, 19h30
Section Musique
Galina Ustvol’skaja (1919-2006) et Sofiâ Gubajdulina (1931-) sont deux des compositrices russes les plus originales et les plus influentes de l’Union soviétique. Dans les années de changements politiques, quand il commence une collaboration jusqu’alors inenvisageable entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest, leur œuvre suscite un vif intérêt. Après l’ouverture des frontières, elles reçoivent un accueil triomphal à l’Ouest.
Avec la participation de Laure Franssen Eekman (flûte traversière) et Jessica Marquis (piano).
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11, Neuchâtel
Entrée
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Depuis plus de 20 ans, Alison Davis travaille à l’échelle internationale dans le domaine de la transformation et du développement personnel. Elle a grandi en Angleterre, puis vécu et étudié en France. Après un parcours jusqu’au niveau doctoral, elle a enseigné à l’université, puis travaillé comme manager dans une grande entreprise française. Son expérience couvre donc les milieux publics de l’enseignement et de la formation, aussi bien que ceux des cultures d’entreprise.
Elle a ensuite suivi une formation de coach et travaillé pour l’organisation Youth at Risk (Maintenant : Grit www.grit.org.uk), aaider de jeunes aliénés à transformer leur vie. Depuis lors, elle se forme et travaille dans le domaine du mentorat (travail sur le voyage intérieur, la libération émotionnelle, la direction spirituelle, travail sur l’énergie), et du coaching (coaching de carrière et coaching de vie). Aujourd’hui, elle dirige ses propres programmes de « Leadership féminin inspiré » (Inspired Feminine Leaders).
Nous nous trouvons à un moment charnière sur la planète, où nous sommes appelés à passer à un nouveau paradigme. Le Leadership Féminin Inspiré est un nouveau paradigme de leadership qui redéfinit le leadership pour les femmes – pour qu’elles puissent réaliser le rôle essentiel qu’elles ont à jouer durant cette période clé.
Le parcours des femmes a été marqué par des luttes historiques pour l’égalité et la reconnaissance, souvent en compétition avec les hommes. Le féminisme a permis de faire entendre la voix des femmes, mais pour pouvoir créer un nouveau monde futur qui est durable, harmonieux et bénéfique pour tous, il va nous falloir dépasser cette simple quête d’égalité.
Actuellement nous opérons dans des systèmes qui sont pour la plupart patriarcaux. Pour créer et diriger le monde de demain, nous devons trouver un nouvel équilibre entre nos qualités féminines et masculines. Ce que nous avons appris jusque-là ne nous suffira pas – il va nous falloir développer un nouveau niveau de confiance en notre capacité à rayonner notre pouvoir décliné au féminin.
Nous devrons surmonter nos croyances limitantes, le sentiment de ne pas avoir de légitimité, la peur du rejet et l’isolement. Une fois ces obstacles franchis, nous pourrons prendre notre place, contribuer aux changements nécessaires et pleinement réaliser le potentiel profondément transformateur de notre leadership inspiré féminin.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Irene Becci a fait ses études de sociologie et d’anthropologie à Lausanne et à Rome (BA et MA). Elle a ensuite collaboré pendant trois ans à des recherches sociologiques sur les changements religieux en Suisse financées par le FNRS. Elle a défendu sa thèse portant sur une comparaison du rapport à la religion dans des prisons d’Allemagne de l’est et d’Italie en 2006 à l’Institut Européen de Florence. Elle a poursuivi son enquête et a publié ses travaux sur le monde carcéral dans son livre Imprisoned Religion. An Analysis of the Transformations of Religion during and after Imprisonment (Aldershot: Ashgate, 2012). Depuis, 2012, Irene Becci est professeure, à l’Université de Lausanne, dans le domaine « Émergences religieuses et nouvelles spiritualités ».
Autrice de plusieurs ouvrages et de nombreux articles scientifiques, elle s’intéresse aux pratiques et discours liés à la spiritualité et au religieux dans des contextes spécifiques, notamment les institutions étatiques, les mouvements sociaux, les quartiers urbains marginaux, ainsi qu’à des questions d’épistémologie et de méthodologie de la recherche.
Le courant de pensées et d’actions militantes appelé l’écofémisme articule des connaissances, approches et revendications écologistes et féministes. Le mode d’exploitation des ressources naturelles est ramené à un imaginaire commun qui justifie également l’ordre social patriarcal, exploitant les femmes. Le terme est apparu dans les années 1970 avec les écrits de Françoise d’Eaubonne, figure iconoclaste à la croisée du militantisme féministe, de l’écologie radicale et de la pensée libertaire. En appelant ces luttes à converger elle souhaitait renforcer des solidarités s’opposant, dans un contexte de guerre froide, à l’épuisement des ressources et l’accroissement des pollutions par les sociétés occidentales. Ces convergences commencent à exister dans un premier temps dans les pays anglo-saxons où un ensemble de mouvements et théories rattachables à l’écoféminisme se développe de façon plurielle et hétérogène. Au-delà de son hétérogénéité, cette mouvance aux contours souples présente un certain nombre de caractéristiques communes comme la primauté accordée à l’expérience, l’appel à cultiver son intériorité et le soin des corps, l’optimisme quant aux possibilités de vivre en harmonie avec la nature, l’accent mis sur la notion de guérison, avec un côté souvent spirituel voire magique. Un tournant écoféministe a commencé à s’installer dès 2015 dans le monde de l’éco-activisme francophone européen.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Mardi 4 février 2025 à 19h30, local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Section Lettres et sciences humaines
Selenya a décidé de dédier sa vie à l’art de la sorcellerie qu’elle côtoie depuis son plus jeune âge. Elle pratique dans une roulotte artisanale, proposant de réaliser des rituels, de la cartomancie et du magnétisme pour ceux qui en ressentent le besoin. Elle partage des images et des vidéos de ses rituels sur les réseaux sociaux, afin de présenter à un public contemporain des pratiques qui s’inspirent d’anciennes religions.
Cherchant à combiner certaines spécificités des rites de la Grèce ancienne avec des éléments de sorcellerie moderne, elle a consacré un ouvrage à la plus ancienne figure de magicienne, Circé :
Circé. Mythe et culte d’une magicienne solitaire, Éditions Danaé, 2021
C’est en Grèce ancienne que Circé devint sorcière. Quelle est alors la place des savoirs féminins à cette époque et comment vont-ils influencer les femmes et les sorcières contemporaines ? Des questions auxquelles Selenya propose de répondre à travers l’étude de la littérature, des objets rituels et différentes figures connues et moins connues de la sorcière qui ont participé à l’émancipation individuelle et collective de la femme.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Des livres et articles divers seront en vente à l’issue de la conférence.
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines