Lyceum Club International de Neuchâtel

De Belfort

aux Forges d’Undervelier (JU):

Le destin d’une famille d’industriels sous la Révolution française

le 17 juin 2021 19h30 au local du Lyceum ou en ligne

par Nathalie Duplain Michel

Nathalie Duplain Michel est titulaire d’une licence en lettres de l’Université de Neuchâtel. Parallèlement à ses activités professionnelles en tant que responsable Web dans la fonction publique, elle est conteuse. Depuis quelques années, elle mène des recherches historiques sur le village d’Undervelier (JU), où elle a grandi. Elle est responsable de la section Lettres et Sciences humaines au Lyceum club de Neuchâtel.

Le canton du Jura actuel correspond grosso modo aux terres sur lesquelles le Prince-Évêque de Bâle exerçait son pouvoir temporel. Ce dernier résidait à Porrentruy. Pour s’assurer des revenus, le Prince-Évêque Jacques Christophe Blarer de Wartensee (1542 – 1608) a développé l’industrie du fer, notamment en construisant des forges près du village d’Undervelier. En effet, la région recélait plusieurs mines de fer et le bois y poussait en abondance.

À la veille de la Révolution française, les Forges d’Undervelier rapportaient « un louis d’or neuf par heure au Prince ». Mais les troubles en France vont profondément bouleverser la région. Les habitants de la région se révoltent à leur tour, chassent le Prince-Évêque et fondent l’éphémère République rauracienne. En 1793, la partie nord des terres de l’Évêché de Bâle est annexée par la France et devient le département du Mont-Terrible. Les possessions du Prince-Évêque sont mises en vente comme bien nationaux. Cette situation crée une opportunité pour deux familles françaises : les George et les Cugnotet de Belfort. Elles s’allient pour acquérir les Forges d’Undervelier. Elles s’y installent afin de maintenir et développer la production de fer.

C’est le début d’une véritable saga. Ces familles devront composer avec les différents régimes qui vont se succéder : la Convention, le Directoire, l’Empire et, après la chute de Napoléon, le canton de Berne auquel sera finalement rattaché l’ancien Évêché de Bâle. Elles devront faire face à divers aléas : guerres révolutionnaires, difficultés financières, décès prématurés, intrigues et mésententes. Grâce à l’arrivée d’un gendre providentiel, particulièrement compétent, François Finot, les affaires seront si florissantes qu’à son décès, en 1840, il était considéré comme le plus riche propriétaire du canton de Berne. Quant à sa belle-mère et sa veuve, établies à Delémont après son décès, elles se sont illustrées comme des bienfaitrices pour les plus pauvres et l’Église. Leur générosité est restée dans les mémoires pendant longtemps. Dans la région, on les appelait les Dames des Forges.

Que vous suiviez la conférence au local ou sur Zoom, nous vous remercions d’avance de répondre à cette invitation en remplissant le formulaire

formulaire d’inscription en ligne.

d’ici le 11 juin 2021 23:59

Samedi 1er mai 2021, 19h30

dans le cadre des manifestations du 100ème anniversaire du Lyceum Club de Neuchâtel.

en ligne

Marie Gramont, piano et Auguste Rahon, violoncelle

étudiants de la

HAUTE ÉCOLE DE MUSIQUE DE GENÈVE – site de NEUCHÂTEL

Programme

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Merci de vous annoncer auprès de Veneziela Naydenova par mail
v.naydenova@bluewin.ch pour obtenir le lien zoom.

en ligne

L’helvétisme et ses insignes identitaires

par Catherine Roussy Wessner

Enseignante et journaliste, Catherine Roussy Wessner nous propose une série de quatre présentations en ligne autour de l’identité suisse dans le cadre des manifestations du 100ème anniversaire du Lyceum Club de Neuchâtel.

Dates
Mardi 13 avril 2021, 17h00 à 17h30
Mardi 20 avril 2021, 17h00 à 17h30
Mardi 27 avril 2021, 17h00 à 17h30
Mardi 4 mai 2021, 17h00 à 17h30

Le legs de l’histoire

Notre passeport raconte une histoire nationale. D’un refus d’obéir à une vocation de réunir les grands de ce monde, la Suisse a forgé de forts marqueurs identitaires. Comment notre politique intérieure de concertation évite de pactiser avec les hommes forts, les grands radicalismes? Comment la presse et le visiteur étrangers perçoivent ce souci de co-construction sociétale à petit pas? De notre côté, sommes-nous tentés par les modèles de centralisation?

Le temps de notre vie

Nous voilà dans notre temps de vie. Quelques débats politiques s’ouvrent, martelés par une presse quotidienne qui ouvre comme des blessures ou dresse des menaces sur l’horizon. Quelques événements seront donc passés à la loupe dans cette dimension identitaire.

Les grandes messes

En grandes réunions festives, les Suisses intègrent un spectacle. Figurants, acteurs, public font de l’immersion identitaire sous la guidance de concepteurs parfois très particuliers. Leur vision de la Suisse, de la fête, a-t-elle rejoint la nôtre? Nous sommes-nous retrouvés dans leurs livrets, leurs décors, leurs exergues?

Le temps d’une rupture?

L’invasion du COVID, doublée de nouvelles réflexions identitaires passées en votations, ont reformulé la recette du bien-être helvétique. Pour chacune d’entre nous, notre passeport a sûrement changé de fonction. Un nouveau timbre, une nouvelle page à ce document?

Informations pratiques

• Chaque présentation, d’une durée de 25 minutes, aura lieu par visioconférence (Teams) et intégrera des moments d’interaction. Toutes les personnes inscrites recevront un lien par courriel. Il faut cliquer sur le lien et ensuite, dans Teams, activer sa caméra.
• À la suite de chaque session, un courriel sera envoyé aux personnes inscrites avec le lien vers l’enregistrement vidéo et des jeux de pistes pour approfondir le thème avec ses souvenirs personnels.
• Une dernière séance, qui devrait avoir lieu en présentiel, permettra aux participant.es de partager leurs réflexions sur les thèmes abordés.
• Les personnes intéressées doivent s’inscrire via le formulaire https://forms.gle/FNtmP9TUAw3s985f9 ou auprès de Nathalie Duplain (nathalie.duplain@gmail.com). Une adresse électronique (courriel) est indispensable.