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Category: Lettres et sciences humaines

Mythologie romancée

Mythologie romancée

À la suite de l’annulation de l’atelier Mythologie de février consacré à Athéna, et qui sera reprogrammé prochainement, je vous fais une proposition de lecture qui vous permettra tout de même de vous évader dans l’univers fascinant de la mythologie grecque. 

Madeline Miller, née en 1978, est une écrivaine américaine. Elle a étudié le grec et le latin et elle est devenue enseignante de latin dans l’enseignement secondaire. En 2011, elle publie son premier roman, Le Chant d’Achille, qui remporte le Baileys Women Prize for Fiction. Dans ce livre, Madeline Miller retrace l’histoire d’Achille en prenant le point de vue de Patrocle. 

Pierre Mignard  (1612–1695), Catherine Thérèse de Goyon de Matignon-Thorigny (1662-1699) en Thétis avec ses fils en Achille et en Cupidon, 1691, National Gallery, Londres (Wikimedia Commons)
Pierre Mignard (1612–1695), Catherine Thérèse de Goyon de Matignon-Thorigny (1662-1699) en Thétis avec ses fils en Achille et en Cupidon, 1691, National Gallery, Londres (Wikimedia Commons)

En 2018 paraît le second roman de Madeline Miller, Circé. On quitte le monde des héros pour celui des divinités et de leurs intrigues. Circé naît d’une des innombrables filles de l’Océan et d’Hélios, le Soleil. Divinité immortelle insignifiante, elle devient une magicienne puissante. Elle éprouve aussi une attirance profonde pour les humains. 

Une websérie sur HBO basée sur le roman Circé est annoncée. 

J W Waterhouse (1849 – 1917) Circe Invidiosa, 1892, Art Gallery of South Australia, Adelaide (Wikimedia Commons)
J W Waterhouse (1849 – 1917) Circe Invidiosa, 1892, Art Gallery of South Australia, Adelaide (Wikimedia Commons)

Madeline Miller réussit le tour de force de rendre palpitante la lecture d’un livre dont on connaît déjà l’histoire. Si dans Le Chant d’Achille, l’autrice suit relativement fidèlement la tradition mythologie et Homère, elle parvient, dans Circé, à agencer avec brio des épisodes connus par des sources éparses. En plus d’être une narratrice hors pair, l’autrice nous amène à réfléchir de manière profonde sur le sens de l’existence. 

Nathalie Duplain

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Lettres et Sciences humaines 2

Lettres et Sciences humaines 2

Contes en ligne

Nathalie D

La pandémie qui sévit actuellement a de lourdes conséquences sur les événements culturels. Il n’est plus possible d’assister à une représentation théâtrale ou à un concert. Même les conteuses et les conteurs, qui s’adressent habituellement à de petits auditoires, ne peuvent plus pratiquer leur art en salle. Un Noël sans contes est cependant difficilement concevable. La période des fêtes est en effet la plus propice à l’organisation de spectacles de contes. Par bonheur, les nouvelles technologies permettront cette année aux enfants et à celles et ceux qui ont conservé leur âme d’enfant de vivre tout de même la magie des contes de Noël. Il faut dire que plusieurs conteuses et conteurs ont tenté l’aventure en ligne pendant le confinement du mois de mars. Grâce à ces expériences, la caméra se laisse apprivoiser.

Association des conteuses et conteurs du Jura

L’Association des conteuses et conteurs du Jura lance, dès le 1er décembre, un calendrier de l’Avent conté. Chaque jour, le public pourra découvrir une nouvelle histoire sur le site Web de l’Association ou sur sa page Facebook.

Site Web de l’Association des conteuses et conteurs du Jura

https://ju-racont.art

Page Facebook de l’Association des conteuses et conteurs du Jura

https://www.facebook.com/contesjura/

Vidéo de lancement

Avec l’aimable autorisation de Nathalie Duplain

Bô Noël

Bô Noël, le marché de Noël de la ville de Lausanne, organisait chaque année un lieu où petits et grands pouvaient écouter des histoires. Des membres de l’Arbre à contes, association des conteuses et conteurs romands, se relayaient de mi-novembre à fin décembre pour enchanter petits et grands. Malgré la situation sanitaire, Bô Noël n’a pas voulu renoncer à cette offre très appréciée du public. Cette année, six conteuses provenant de six cantons romands se sont rendues, chacune à leur tour, dans un petit village agricole près de Payerne. Une équipe restreinte les a filmées dans un studio dans lequel un décor de Noël avait été aménagé. Chaque mercredi après-midi, entre le 25 novembre et le 30 décembre, deux contes seront dévoilés sur le site Web de Bô Noël.

Site Web Bô Noël

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Lettres et Sciences Humaines 1

Lettres et Sciences Humaines 1

Les musées ont rouvert leurs portes le 11 mai. Notre section Lettres et Sciences Humaines avait programmé pour le 12 mai une visite guidée de l’exposition « Le mal du voyage » au Musée d’Ethnographie. Si les visiteurs sont les bienvenus, les visites guidées n’ont malheureusement pas lieu actuellement. Mais ce n’est que partie remise, une autre date de cet événement sera fixée ultérieurement.

Et si dans l’intervalle, à défaut d’en apprendre plus sur « Le mal du voyage », nous parlions du « virus du voyageur » ? Une chose est claire, ce n’est pas une maladie « mortelle ». Vous en connaissez peut-être vous-même les symptômes :
C’est cette sensation de liberté accrue à chaque voyage, à chaque découverte. Ce ressenti d’un manque, d’un besoin viscéral de bouger. Un sentiment qui diffère de celui d’une personne qui aime simplement voyager.

C’est ressentir cette fébrilité immédiate au contact de l’ambiance à l’entrée de l’aéroport. La certitude de prendre l’avion comme on prend le bus. Être physiquement là mais l’esprit déjà ailleurs. L’appel du large, de la nouveauté, la soif de découvrir et de nous découvrir.

C’est jouir, dès que l’avion décolle, de tout ce qui se présente à nos yeux d’incroyablement beau et de grand à travers le hublot. La vue d’en haut est un pur moment de magie.

C’est rencontrer d’autres voyageurs, des personnes de cultures différentes, s’émerveiller devant des paysages différents et sentir des odeurs différentes de chez nous. C’est photographier des endroits insolites, s’arrêter, sourire et remercier la vie.

Être porteur du « virus du voyageur », c’est aussi se sentir en vie !

Isabelle G.

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