Mardi 4 février 2025 à 19h30, local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Section Lettres et sciences humaines
Selenya a décidé de dédier sa vie à l’art de la sorcellerie qu’elle côtoie depuis son plus jeune âge. Elle pratique dans une roulotte artisanale, proposant de réaliser des rituels, de la cartomancie et du magnétisme pour ceux qui en ressentent le besoin. Elle partage des images et des vidéos de ses rituels sur les réseaux sociaux, afin de présenter à un public contemporain des pratiques qui s’inspirent d’anciennes religions.
Cherchant à combiner certaines spécificités des rites de la Grèce ancienne avec des éléments de sorcellerie moderne, elle a consacré un ouvrage à la plus ancienne figure de magicienne, Circé :
Circé. Mythe et culte d’une magicienne solitaire, Éditions Danaé, 2021
C’est en Grèce ancienne que Circé devint sorcière. Quelle est alors la place des savoirs féminins à cette époque et comment vont-ils influencer les femmes et les sorcières contemporaines ? Des questions auxquelles Selenya propose de répondre à travers l’étude de la littérature, des objets rituels et différentes figures connues et moins connues de la sorcière qui ont participé à l’émancipation individuelle et collective de la femme.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Des livres et articles divers seront en vente à l’issue de la conférence.
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Thursday, January 30, 2025, at 7:30 p.m. CET (GMT+1)
Section Humanities
Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Irisanya Moon (she/they) is an author of 10+ books, Witch, priestess, international teacher, and initiate in the Reclaiming tradition. A devotee of Aphrodite, Hecate, the Norns, and Iris, she has practiced magic for 20+ years. Her teaching/facilitation style is immersive, gracious, safe, authentic, and welcoming to inspire transformation and liberation individually and collectively. Find out more at www.irisanyamoon.com
Summary
While their stories might be old, the wisdom of deities can offer inspiration in an ever-changing world. In this presentation, author and international teacher Irisanya Moon will share stories and lessons of lesser-known Greek goddesses, including Iris, Hestia, Gaia, and Circe, based on her writing, practice, and scholarship in Greek mythology and magic.
Practical information
Participation is possible either in the room (Lyceum Club, Beaux-Arts 11) or via Zoom, and is free of charge. The conference will be given in English. Zoom will provide a transcript, and an English-speaking person will be present to translate the discussion.
Mardi 8 octobre 2024, 14h30, local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Un tableau de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui a eu lieu le 26 juillet à Paris, a suscité une controverse : de nombreuses personnes et organisations ont vu dans ce tableau une parodie de la Sainte Cène et, par conséquent, une moquerie du christianisme. De son côté, le directeur artistique de la cérémonie, Thomas Jolly, parle d’une référence à « une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe ». Des personnes ont alors partagé sur les réseaux sociaux le tableau de Jan Harmensz van Bijlert intitulé Le Festin des dieux, peint vers 1640 et conservé au Musée Magnin de Dijon. Depuis, les consultations du site Internet du musée ont explosé.
Les représentations de deux repas divins, la Cène et le Festin des dieux, présentent des analogies, mais aussi des différences. L’un des facteurs expliquant la confusion et la polémique qui s’en est suivie est sans doute à chercher dans la perte de repères culturels. De nos jours, on ne lit pas plus Homère et Ovide que la Bible. On ne connaît ces deux piliers de notre civilisation que sont la culture antique et le christianisme que par bribes. Il devient de plus en plus difficile pour la plupart des personnes qui visitent les musées des beaux-arts d’identifier des scènes dont le sujet paraissait pourtant encore évident il y a quelques décennies.
Jan Harmensz van BIJLERT (1597-1671), Le Festin des dieux, vers 1635 – 1640
Lors de cet atelier, nous jouerons au jeu des différences avec des œuvres de grands peintres.
Renseignements
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Depuis plus de 20 ans, Alison Davis travaille à l’échelle internationale dans le domaine de la transformation et du développement personnel. Elle a grandi en Angleterre, puis vécu et étudié en France. Après un parcours jusqu’au niveau doctoral, elle a enseigné à l’université, puis travaillé comme manager dans une grande entreprise française. Son expérience couvre donc les milieux publics de l’enseignement et de la formation, aussi bien que ceux des cultures d’entreprise.
Elle a ensuite suivi une formation de coach et travaillé pour l’organisation Youth at Risk (Maintenant : Grit www.grit.org.uk), aaider de jeunes aliénés à transformer leur vie. Depuis lors, elle se forme et travaille dans le domaine du mentorat (travail sur le voyage intérieur, la libération émotionnelle, la direction spirituelle, travail sur l’énergie), et du coaching (coaching de carrière et coaching de vie). Aujourd’hui, elle dirige ses propres programmes de « Leadership féminin inspiré » (Inspired Feminine Leaders).
Nous nous trouvons à un moment charnière sur la planète, où nous sommes appelés à passer à un nouveau paradigme. Le Leadership Féminin Inspiré est un nouveau paradigme de leadership qui redéfinit le leadership pour les femmes – pour qu’elles puissent réaliser le rôle essentiel qu’elles ont à jouer durant cette période clé.
Le parcours des femmes a été marqué par des luttes historiques pour l’égalité et la reconnaissance, souvent en compétition avec les hommes. Le féminisme a permis de faire entendre la voix des femmes, mais pour pouvoir créer un nouveau monde futur qui est durable, harmonieux et bénéfique pour tous, il va nous falloir dépasser cette simple quête d’égalité.
Actuellement nous opérons dans des systèmes qui sont pour la plupart patriarcaux. Pour créer et diriger le monde de demain, nous devons trouver un nouvel équilibre entre nos qualités féminines et masculines. Ce que nous avons appris jusque-là ne nous suffira pas – il va nous falloir développer un nouveau niveau de confiance en notre capacité à rayonner notre pouvoir décliné au féminin.
Nous devrons surmonter nos croyances limitantes, le sentiment de ne pas avoir de légitimité, la peur du rejet et l’isolement. Une fois ces obstacles franchis, nous pourrons prendre notre place, contribuer aux changements nécessaires et pleinement réaliser le potentiel profondément transformateur de notre leadership inspiré féminin.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Irene Becci a fait ses études de sociologie et d’anthropologie à Lausanne et à Rome (BA et MA). Elle a ensuite collaboré pendant trois ans à des recherches sociologiques sur les changements religieux en Suisse financées par le FNRS. Elle a défendu sa thèse portant sur une comparaison du rapport à la religion dans des prisons d’Allemagne de l’est et d’Italie en 2006 à l’Institut Européen de Florence. Elle a poursuivi son enquête et a publié ses travaux sur le monde carcéral dans son livre Imprisoned Religion. An Analysis of the Transformations of Religion during and after Imprisonment (Aldershot: Ashgate, 2012). Depuis, 2012, Irene Becci est professeure, à l’Université de Lausanne, dans le domaine « Émergences religieuses et nouvelles spiritualités ».
Autrice de plusieurs ouvrages et de nombreux articles scientifiques, elle s’intéresse aux pratiques et discours liés à la spiritualité et au religieux dans des contextes spécifiques, notamment les institutions étatiques, les mouvements sociaux, les quartiers urbains marginaux, ainsi qu’à des questions d’épistémologie et de méthodologie de la recherche.
Le courant de pensées et d’actions militantes appelé l’écofémisme articule des connaissances, approches et revendications écologistes et féministes. Le mode d’exploitation des ressources naturelles est ramené à un imaginaire commun qui justifie également l’ordre social patriarcal, exploitant les femmes. Le terme est apparu dans les années 1970 avec les écrits de Françoise d’Eaubonne, figure iconoclaste à la croisée du militantisme féministe, de l’écologie radicale et de la pensée libertaire. En appelant ces luttes à converger elle souhaitait renforcer des solidarités s’opposant, dans un contexte de guerre froide, à l’épuisement des ressources et l’accroissement des pollutions par les sociétés occidentales. Ces convergences commencent à exister dans un premier temps dans les pays anglo-saxons où un ensemble de mouvements et théories rattachables à l’écoféminisme se développe de façon plurielle et hétérogène. Au-delà de son hétérogénéité, cette mouvance aux contours souples présente un certain nombre de caractéristiques communes comme la primauté accordée à l’expérience, l’appel à cultiver son intériorité et le soin des corps, l’optimisme quant aux possibilités de vivre en harmonie avec la nature, l’accent mis sur la notion de guérison, avec un côté souvent spirituel voire magique. Un tournant écoféministe a commencé à s’installer dès 2015 dans le monde de l’éco-activisme francophone européen.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Née à Genève en décembre 1957 dans une famille de musiciens, Marianne Grasselli Meier a suivi des études de piano puis de chant, avant de poursuivre une carrière en tant qu’auteure-compositrice-interprète, tout en consacrant du temps à sa famille. Devenue enseignante spécialisée puis musicothérapeute, la musique a été l’outil principal de ses accompagnements qu’ils soient sous forme de développement personnel ou de thérapie, de prise en charge individuelle ou de cercles de femmes. Pionnière suisse des cercles de femmes, elle n’a cessé depuis d’accompagner les êtres à se reconnecter à ce qu’elle nomme « une spiritualité de l’évidence », par le lien à retrouver avec la Nature. Ecothérapeute, elle a mis en place une formation de praticien.ne en Ecorituels® proposée en Suisse, en France et en Belgique. Elle a publié plusieurs ouvrages dont :
Le réveil des gardiennes de la Terre, guide pratique d’écothérapie, Éditions Courrier du Livre, Paris, 2018.
L’oracle des saisons, quand la nature parle aux femmes, Ed Courrier du Livre, Paris 2019
La nature guérisseuse, pratiques inspirantes d’Ecothérapie, Éditions Courrier du Livre, Paris, 2021.
La femme, comme les saisons, n’a pas une vie linéaire mais cyclique. La nature lui enseigne comment vivre une existence épanouie, à tout âge. Auparavant perçue comme non fiable de par sa mobilité psychique et physique, la femme actuelle trouve, dans son cycle, un fabuleux potentiel et des ressources sans cesse renouvelées.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Des livres seront en vente à l’issue de la conférence.
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Mardi 26 mars 2024, 19h30, local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Atelier mythologique
Pourquoi le nom de la fête de Pâques est-il associé dans les langues germaniques et anglo-saxonnes avec le point cardinal de l’est ? Pourquoi le lapin symbolise cette fête chrétienne dont la date est liée à l’équinoxe de printemps ? Nous trouverons peut-être quelques réponses à ces questions dans la figure d’Ostara, mystérieuse déesse nordique et germanique du printemps qui ne nous est connue que par une unique source médiévale, un moine anglais du 8ème siècle du nom de Bède le Vénérable.
Ostara, Johannes Gehrts (1855-1921)
Une activité créative est prévue dans la seconde partie de l’atelier.
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Inscription
Pour des raisons d’organisation (préparation de la salle, matériel pour les activités créatives), nous prions les personnes intéressées de s’inscrire à l’aide du formulaire ci-dessous : https://forms.gle/vcnzGNFxiU6V8SLWA
Nathalie Duplain Michel et Monique Fragnière Malfroy
Jeudi 27 octobre 2022, 19h30
Local du Lyceum, Beaux-Arts 11 1er étage, 2000 Neuchâtel
Les contes ne sont pas une manière inerte. Ils évoluent et, à chaque époque, ils continuent à nous interroger. Au cours de cette soirée, nous vous invitons à un dialogue étroit entre une conteuse et une pianiste. La conteuse a compilé différentes versions d’un conte traditionnel et en a tiré sa propre version. La pianiste a choisi des œuvres qui construisent un univers sonore autour du conte. Ensemble, elles tissent l’intrigue, l’histoire d’une princesse, comme tant d’autres. La seule différence est que cette princesse décide elle-même de son destin, pourtant bien mal ficelé au départ. Dans la seconde partie de la soirée, le public sera invité à discuter de quelques questions posées par le conte dont le titre restera mystérieux jusqu’au dernier moment. Organisatrice : Nathalie Duplain Michel
Entrée libre.
Inscription : si possible en répondant à l’invitation en ligne ou par SMS au 079 220 09 59, jusqu’au mercredi 26 octobre 2022.
Bibliothèque publique, Salle de lecture Place Numa-Droz 3, 2000 Neuchâtel
Devenir écrivain : Sébastien Armure, jeune auteur, lira à côté de Lou Lepori, auteur chevronné. L’un présentera « Bleu marine, noir », texte primé à l’Institut littéraire suisse en 2020, l’autre puisera dans son œuvre littéraire foisonnante, et les deux discuteront de leurs parcours littéraire.
Les Lectures-Rockhall-Lesungen
Oser entrer en contact avec un public plus large pendant leurs études : des étudiant·e·s de l’Institut littéraire suisse font ce pas en compagnie d’auteur·e·s de renom. Le Lyceum Club International de Suisse et le Forum Rockhall, association de soutien à l’Institut littéraire suisse, organisent depuis 2019 des lectures publiques pour les étudiant·es en écriture littéraire. Le programme des « Lectures- Rockhall- Lesungen » a ainsi permis de faire six lectures depuis 2019, malgré la pandémie, quatre en allemand et deux en français. Lors du concours 2020 pour une de ces lectures, Sébastien Armure a été sélectionné pour son texte « Bleu marine, noir ». En raison de la pandémie, sa lecture ne peut finalement avoir lieu qu’à l’automne 2022. La présente lecture bénéficie de l’aimable appui de la Bibliothèque publique de Neuchâtel et des «Lundis des mots».
Sébastien Armure et Lou Lepori
Sébastien Armure a commencé ses études à l’Institut littéraire en 2018 et les a terminées avec succès en 2021 avec le texte « S’essayer au réel ». Pour faire sa lecture à deux et parler du travail d’écrivain, il a choisi Lou Lepori, poète, romancier, traducteur, critique de théâtre et journaliste. Lou Lepori est né au Tessin en 1968 et vit depuis des années en Suisse romande. Il écrit en italien et en français et a publié, entre autres, le roman « Nuit américaine » en 2018 et le recueil de poèmes « Quasi amore » en 2020.