Jeudi 23 janvier 2025, 19h00 au local du Lyceum Club
Concert des élèves des classes Cursus+ et Pre-College du Conservatoire de musique neuchâtelois CMNE
Ce concert s’inscrit dans le cadre de la troisième saison des concerts Jeunes Talents du CMNE. Cette nouvelle saison permet de découvrir des élèves motivés et talentueux qui suivent les cours des classes Cursus + et Pre-College du CMNE. Ces cursus exigeants s’adressent à des élèves qui présentent un potentiel musical important et font preuve d’une motivation avérée.
Avec dix dates réparties jusqu’à fin juin 2025 dans toutes les régions du canton, cette troisième saison de concerts s’adresse à un public large et curieux, invité à venir soutenir ces artistes en devenir. Le programme sera aussi varié que l’âge des participants, qui vont de 8 à 20 ans ! Venez encourager ces artistes en devenir.
Pour info: Chaque année, l’ASEC soutient plus de 150 élèves, qui n’auraient peut-être pas accès aux cours sans cette aide financière.Le comité bénévole de l’ASEC recherche de nouveaux membres porteurs d’idées et de propositions. N’hésitez pas à nous contacter via l’adresse cmne.asec@ne.ch. Devenez membre de l’ASEC pour CHF 35.-/an.
L’ASEC organise un festival au mois de février et d’autres événements durant l’année. Suivez le fil d’actualités sur www.cmne.ch
Responsable de section «Musique» du Lyceum Club de Neuchâtel: Veneziela Naydenova, tél. 079 722 45 73
Mardi 4 février 2025 à 19h30, local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Section Lettres et sciences humaines
Selenya a décidé de dédier sa vie à l’art de la sorcellerie qu’elle côtoie depuis son plus jeune âge. Elle pratique dans une roulotte artisanale, proposant de réaliser des rituels, de la cartomancie et du magnétisme pour ceux qui en ressentent le besoin. Elle partage des images et des vidéos de ses rituels sur les réseaux sociaux, afin de présenter à un public contemporain des pratiques qui s’inspirent d’anciennes religions.
Cherchant à combiner certaines spécificités des rites de la Grèce ancienne avec des éléments de sorcellerie moderne, elle a consacré un ouvrage à la plus ancienne figure de magicienne, Circé :
Circé. Mythe et culte d’une magicienne solitaire, Éditions Danaé, 2021
C’est en Grèce ancienne que Circé devint sorcière. Quelle est alors la place des savoirs féminins à cette époque et comment vont-ils influencer les femmes et les sorcières contemporaines ? Des questions auxquelles Selenya propose de répondre à travers l’étude de la littérature, des objets rituels et différentes figures connues et moins connues de la sorcière qui ont participé à l’émancipation individuelle et collective de la femme.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Des livres et articles divers seront en vente à l’issue de la conférence.
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Thursday, January 30, 2025, at 7:30 p.m. CET (GMT+1)
Section Humanities
Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Irisanya Moon (she/they) is an author of 10+ books, Witch, priestess, international teacher, and initiate in the Reclaiming tradition. A devotee of Aphrodite, Hecate, the Norns, and Iris, she has practiced magic for 20+ years. Her teaching/facilitation style is immersive, gracious, safe, authentic, and welcoming to inspire transformation and liberation individually and collectively. Find out more at www.irisanyamoon.com
Summary
While their stories might be old, the wisdom of deities can offer inspiration in an ever-changing world. In this presentation, author and international teacher Irisanya Moon will share stories and lessons of lesser-known Greek goddesses, including Iris, Hestia, Gaia, and Circe, based on her writing, practice, and scholarship in Greek mythology and magic.
Practical information
Participation is possible either in the room (Lyceum Club, Beaux-Arts 11) or via Zoom, and is free of charge. The conference will be given in English. Zoom will provide a transcript, and an English-speaking person will be present to translate the discussion.
Mardi 8 octobre 2024, 14h30, local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Un tableau de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui a eu lieu le 26 juillet à Paris, a suscité une controverse : de nombreuses personnes et organisations ont vu dans ce tableau une parodie de la Sainte Cène et, par conséquent, une moquerie du christianisme. De son côté, le directeur artistique de la cérémonie, Thomas Jolly, parle d’une référence à « une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe ». Des personnes ont alors partagé sur les réseaux sociaux le tableau de Jan Harmensz van Bijlert intitulé Le Festin des dieux, peint vers 1640 et conservé au Musée Magnin de Dijon. Depuis, les consultations du site Internet du musée ont explosé.
Les représentations de deux repas divins, la Cène et le Festin des dieux, présentent des analogies, mais aussi des différences. L’un des facteurs expliquant la confusion et la polémique qui s’en est suivie est sans doute à chercher dans la perte de repères culturels. De nos jours, on ne lit pas plus Homère et Ovide que la Bible. On ne connaît ces deux piliers de notre civilisation que sont la culture antique et le christianisme que par bribes. Il devient de plus en plus difficile pour la plupart des personnes qui visitent les musées des beaux-arts d’identifier des scènes dont le sujet paraissait pourtant encore évident il y a quelques décennies.
Jan Harmensz van BIJLERT (1597-1671), Le Festin des dieux, vers 1635 – 1640
Lors de cet atelier, nous jouerons au jeu des différences avec des œuvres de grands peintres.
Renseignements
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Une performance qui propose une expérience inédite
Section Beaux-Arts Jeudi 26 septembre 2024, 19h30, local du Lyceum Club
Conversations sans titres Une création transdisciplinaire : Musique composée par Carole Battais Inspirée des peintures de colette b. Mise en images vidéo de Zoé Gronchi
Colette Eigenheer-Bourquin (colette b) vit à Neuchâtel. C’est une artiste active dans notre région depuis de nombreuses années. Elle a présenté des expositions aussi bien en Suisse qu’à Paris et Bruxelles. En 2022 un livre (édité aux éditions du Griffon) et intitulé « colette b, En chemin… » , retrace son parcours artistique. Elle aime résumer sa biographie par ce court extrait : « Champs de couleurs. De silence et de lumière. Monochromes. Quête permanente de l’essentiel. Quête du retour, une nostalgie à retrouver l’essence. » C’est ce qui fonde toute la démarche créative de colette b. (extrait du texte de Valérie Maire, exposition Galerie Couteron Paris , juillet 2012)
Carol Battais vit à Neuchâtel. Elle a fait ses études professionnelles de piano à Lausanne. Elle a enseigné au conservatoire de Neuchâtel. Une année passée au Brésil lui a donné le goût de l’improvisation, les musiques du monde et du jazz qu’elle pratique actuellement en priorité. Le rythme du montage vient se caler sur les compositions musicales de Carole Battais, formant ainsi la clé de voûte d’un parcours audiovisuel riche en découverte où se mélangent musique, peinture et vidé
Zoé Gronchi vit à Lausanne. Elle a étudié à la HEAD de Genève et a obtenu son Bachelor en Arts Visuels. La vidéo est son médium de prédilection. Travailler avec Carole Battais et colette b lui ont permis d’enrichir sa pratique vidéo, de la penser autour d’autres oeuvres. Le challenge pour elle, a consisté à faire le pont entre les peintures et la musique en mettant en mouvement les tableaux sur un tempo particulier, et à animer des images fixes en proposant une déambulation picturale qui suit la progression de la musique à travers des mouvements de caméras et un montage particulièrement travaillé.
Mardi 14 mai 2024, 16h-17h30 au local du Lyceum Club
Enseignante au Lycée Denis-de-Rougemont, Sandra Mattsson est une photographe animalière originaire du Val-de-Ruz. Elle se passionne très tôt pour l’ornithologie et a élargi au fil du temps ses intérêts à l’ensemble de la faune sauvage puis des paysages et de la botanique. Cette passion lui a permis de réaliser à quel point le règne animal se révèle fragile. Par conséquent, elle a entrepris diverses actions pour le protéger à son échelle.
Par exemple, elle a notamment aménagé son jardin afin d’y favoriser la biodiversité, construit des maisons à hérissons, fixé des nichoirs et créé des bassins d’eau. L’éthique est au cœur de son travail. C’est la raison pour laquelle elle présente aujourd’hui les moyens d’approcher les animaux sauvages de la région sans les déranger. Cette démarche lui permet de saisir des clichés montrant les comportements authentiques de la faune.
Entrée
Chapeau à la sortie afin de soutenir Sandra dans ses projets.
Organisation
Responsables de section « Beaux-Arts » du Lyceum Club de Neuchâtel: Laure-Anne Benz, tél. 079 437 59 72 et Anne-Catherine Hubleur, tél. 076 443 25 02
Depuis plus de 20 ans, Alison Davis travaille à l’échelle internationale dans le domaine de la transformation et du développement personnel. Elle a grandi en Angleterre, puis vécu et étudié en France. Après un parcours jusqu’au niveau doctoral, elle a enseigné à l’université, puis travaillé comme manager dans une grande entreprise française. Son expérience couvre donc les milieux publics de l’enseignement et de la formation, aussi bien que ceux des cultures d’entreprise.
Elle a ensuite suivi une formation de coach et travaillé pour l’organisation Youth at Risk (Maintenant : Grit www.grit.org.uk), aaider de jeunes aliénés à transformer leur vie. Depuis lors, elle se forme et travaille dans le domaine du mentorat (travail sur le voyage intérieur, la libération émotionnelle, la direction spirituelle, travail sur l’énergie), et du coaching (coaching de carrière et coaching de vie). Aujourd’hui, elle dirige ses propres programmes de « Leadership féminin inspiré » (Inspired Feminine Leaders).
Nous nous trouvons à un moment charnière sur la planète, où nous sommes appelés à passer à un nouveau paradigme. Le Leadership Féminin Inspiré est un nouveau paradigme de leadership qui redéfinit le leadership pour les femmes – pour qu’elles puissent réaliser le rôle essentiel qu’elles ont à jouer durant cette période clé.
Le parcours des femmes a été marqué par des luttes historiques pour l’égalité et la reconnaissance, souvent en compétition avec les hommes. Le féminisme a permis de faire entendre la voix des femmes, mais pour pouvoir créer un nouveau monde futur qui est durable, harmonieux et bénéfique pour tous, il va nous falloir dépasser cette simple quête d’égalité.
Actuellement nous opérons dans des systèmes qui sont pour la plupart patriarcaux. Pour créer et diriger le monde de demain, nous devons trouver un nouvel équilibre entre nos qualités féminines et masculines. Ce que nous avons appris jusque-là ne nous suffira pas – il va nous falloir développer un nouveau niveau de confiance en notre capacité à rayonner notre pouvoir décliné au féminin.
Nous devrons surmonter nos croyances limitantes, le sentiment de ne pas avoir de légitimité, la peur du rejet et l’isolement. Une fois ces obstacles franchis, nous pourrons prendre notre place, contribuer aux changements nécessaires et pleinement réaliser le potentiel profondément transformateur de notre leadership inspiré féminin.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Irene Becci a fait ses études de sociologie et d’anthropologie à Lausanne et à Rome (BA et MA). Elle a ensuite collaboré pendant trois ans à des recherches sociologiques sur les changements religieux en Suisse financées par le FNRS. Elle a défendu sa thèse portant sur une comparaison du rapport à la religion dans des prisons d’Allemagne de l’est et d’Italie en 2006 à l’Institut Européen de Florence. Elle a poursuivi son enquête et a publié ses travaux sur le monde carcéral dans son livre Imprisoned Religion. An Analysis of the Transformations of Religion during and after Imprisonment (Aldershot: Ashgate, 2012). Depuis, 2012, Irene Becci est professeure, à l’Université de Lausanne, dans le domaine « Émergences religieuses et nouvelles spiritualités ».
Autrice de plusieurs ouvrages et de nombreux articles scientifiques, elle s’intéresse aux pratiques et discours liés à la spiritualité et au religieux dans des contextes spécifiques, notamment les institutions étatiques, les mouvements sociaux, les quartiers urbains marginaux, ainsi qu’à des questions d’épistémologie et de méthodologie de la recherche.
Le courant de pensées et d’actions militantes appelé l’écofémisme articule des connaissances, approches et revendications écologistes et féministes. Le mode d’exploitation des ressources naturelles est ramené à un imaginaire commun qui justifie également l’ordre social patriarcal, exploitant les femmes. Le terme est apparu dans les années 1970 avec les écrits de Françoise d’Eaubonne, figure iconoclaste à la croisée du militantisme féministe, de l’écologie radicale et de la pensée libertaire. En appelant ces luttes à converger elle souhaitait renforcer des solidarités s’opposant, dans un contexte de guerre froide, à l’épuisement des ressources et l’accroissement des pollutions par les sociétés occidentales. Ces convergences commencent à exister dans un premier temps dans les pays anglo-saxons où un ensemble de mouvements et théories rattachables à l’écoféminisme se développe de façon plurielle et hétérogène. Au-delà de son hétérogénéité, cette mouvance aux contours souples présente un certain nombre de caractéristiques communes comme la primauté accordée à l’expérience, l’appel à cultiver son intériorité et le soin des corps, l’optimisme quant aux possibilités de vivre en harmonie avec la nature, l’accent mis sur la notion de guérison, avec un côté souvent spirituel voire magique. Un tournant écoféministe a commencé à s’installer dès 2015 dans le monde de l’éco-activisme francophone européen.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines
Née à Genève en décembre 1957 dans une famille de musiciens, Marianne Grasselli Meier a suivi des études de piano puis de chant, avant de poursuivre une carrière en tant qu’auteure-compositrice-interprète, tout en consacrant du temps à sa famille. Devenue enseignante spécialisée puis musicothérapeute, la musique a été l’outil principal de ses accompagnements qu’ils soient sous forme de développement personnel ou de thérapie, de prise en charge individuelle ou de cercles de femmes. Pionnière suisse des cercles de femmes, elle n’a cessé depuis d’accompagner les êtres à se reconnecter à ce qu’elle nomme « une spiritualité de l’évidence », par le lien à retrouver avec la Nature. Ecothérapeute, elle a mis en place une formation de praticien.ne en Ecorituels® proposée en Suisse, en France et en Belgique. Elle a publié plusieurs ouvrages dont :
Le réveil des gardiennes de la Terre, guide pratique d’écothérapie, Éditions Courrier du Livre, Paris, 2018.
L’oracle des saisons, quand la nature parle aux femmes, Ed Courrier du Livre, Paris 2019
La nature guérisseuse, pratiques inspirantes d’Ecothérapie, Éditions Courrier du Livre, Paris, 2021.
La femme, comme les saisons, n’a pas une vie linéaire mais cyclique. La nature lui enseigne comment vivre une existence épanouie, à tout âge. Auparavant perçue comme non fiable de par sa mobilité psychique et physique, la femme actuelle trouve, dans son cycle, un fabuleux potentiel et des ressources sans cesse renouvelées.
Informations pratiques
Lieu
Local du Lyceum Club, Beaux-Arts 11
Prix
Adultes : non membres CHF 15.-, Lycéennes : CHF 10.- ; Jeunes en formation : gratuit
Des livres seront en vente à l’issue de la conférence.
Organisatrice
Nathalie Duplain Michel, Section Lettres et sciences humaines